Peinture sur écorce "Buluwana at Dilebang / Buluwana à Dilebang" de Deborah Wurrkidj
Maningrida Arts & Culture
Prix régulier
€1,990.00
Solde
Deborah Wurrkidj (1971)
"Buluwana at Dilebang / Buluwana à Dilebang"
Pigments naturels d'ocres sur écorce d’eucalyptus tetradonta.
127 x 42 cm.
Provenance : Maningrida Arts & Culture (centre d'art aborigène officiel), Maningrida, Territoire du Nord, Australie.
Documentation : L'oeuvre est accompagnée du certificat d'authenticité du centre d'art aborigène officiel dont l'artiste fait partie.
Disponibilité et livraison : L'oeuvre peut être collectée gratuitement au lieu de stockage d'IDAIA, sur rendez-vous uniquement, ou livrée à domicile par coursier.
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Description :
L'artiste a représenté l'ancêtre créatrice Buluwana sur un fond de hachures croisées avec son kun-madj (sac à collecte) et son bâton fouisseur. Elle est peinte en un lieu appelé Dilebang. Dilebang est considéré comme l’un des sites les plus dangereux et les plus sacrés de la terre du clan Kun-Kurulk. Les périples dans cette région ne sont entrepris qu’avec précaution, car les gardiens de ce site en connaissent la force ancestrale. Le billabong de Dilebang est se trouve non loin du pays escarpé, riche de nombreux exemples d’art pariétal et qui regorge de lieux sacrés. L’utilisation du motif rarrk (hachures croisées) sur toute surface de la peinture sur écorce crée un effet de scintillement, imprégnant l’image d’une force spirituelle.
Le peuple Kuninjku de la Terre d’Arnhem évoque un épisode durant lequel leurs ancêtres connurent une terrible sécheresse. Les habitants des alentours de la butte-témoin rocheuse près de Mann River creusèrent des puits pour trouver de l’eau jusqu’à ce que ceux-ci s’assèchent à leur tour. Ils réussirent ensuite à trouver de l’eau en entaillant les troncs d’arbres à thé appelés djidjdjerok qui stockent une eau saumâtre. Lorsque l’eau de ces arbres fut à son tour épuisée, les habitants n’eurent plus que le miel sauvage comme moyen de subsistance. Ils finirent par mourir de soif. On raconte que l’on peut trouver les ossements de ces hommes et femmes dans les grottes des falaises de la Terre d’Arnhem occidentale, dans le district de Mann River.
Aux temps anciens de la création, il y eut une grande sécheresse. À cette époque, Buluwana et sa famille avaient installé leur campement à Ngandarrayo, sur la terre du clan Kurulk. Ils étaient affaiblis par la soif et la mort était proche. Sous sa forme la plus gigantesque et malveillante, la Vipère de la mort défia leur groupe. Buluwana et le reste de sa famille tentèrent de s’enfuir en courant, mais elle fut anéantie et transformée en pierre. Aujourd’hui, une formation de plusieurs blocs rocheux jaillissant du sol constitue la forme visible actuelle de Buluwana. Seule sa tête dépasse, représentée par une pierre debout en forme de prisme ; le reste de son corps demeure sous terre. On raconte que d’autres restes humains gisant sur des corniches rocheuses sont ceux d’autres ancêtres premiers.
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"Buluwana à Dilebang / Buluwana at Dilebang" by Deborah Wurrkidj
Stringybark (Eucalyptus Tetradonta) with natural ochre pigments.
127 x 42 cm
Provenance : Maningrida Arts & Culture (official Aboriginal art centre), Maningrida, NT, Australia.
Documentation: The artwork comes with the authenticity certificate from the art centre.
Availability and delivery: The artwork can be collected at IDAIA's art storage, or shipped by courier.
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Description:
The Kuninjku people of Arnhem Land tell of a time when their ancestors suffered a terrible drought. People living in the rocky outlier region near the middle Mann River dug wells to get water until these too dried up. Then they obtained water by cutting the trunks of Melaleuca trees called djidjdjerok which store brackish water inside. When these trees were exhausted, people were surviving only on wild honey. Eventually people died of thirst. The bones of these people are said to be those found in the caves of the escarpment country of Western Arnhem Land in the Mann River district.
In the ancestral time of creation there was a great drought. During this time Buluwana and her family camped at Ngandarrayo on Kurulk clan land. They were weak from thirst and close to death. The malevolent gigantic form of the Death Adder snake confronted the group. Buluwana attempted to run away with the rest of her family but was crushed and turned to stone. Today an arrangement of rocks standing in the ground remains as Buluwana’s present day form. Only her head protrudes as a prismic standing stone, the rest of her body is under the ground. Other human remains lying on rock ledges are said to be the remains of other early ancestors.
This painting is a reference to the very early time, before the people died. It depicts Buluwana superimposed on the background of crosshatching with her kun-madj (dilly bag) and digging stick. She is depicted at a site called Dilebang. Dilebang is regarded as one of the most dangerous and sacred of sites in the Kun-Kurulk clan estate. Travel in the area is undertaken with caution as site custodians are aware of the ancestral power of the area. The billabong at Dilebang is near escarpment country rich in rock art and with a high concentration of sacred sites. The use of rarrk (crosshatching) all over the surface of the bark painting creates a shimmering effect, which imbues the image with a spiritual power.